Publié en 2016 ; Suite de 1000 Femmes blanches
Résumé : 1000 femmes blanches se termine sur un massacre : l’armée a attaqué le village de Little Wolf: certaines des femmes blanches y laissent leurs vies, d’autres s’échappent avec les survivant.e.s. Les sœurs Kelly en font partie, avec leurs jumelles respectives, mais les bébés ne survivent pas à cette nuit glaciale. Leurs mères n’auront de cesse de chercher à se venger. D’autres femmes blanches arrivent par le train: parmi elle, Molly McGill, l’héroïne de ce second opus.
Ma critique : Même procédé littéraire que pour le tome précédent : l’histoire, basée sur des faits réels mais des personnages fictifs, est écrite sous les plumes de Susie et Margaret Kelly, ainsi que de Molly McGill : elles consignent dans leurs « carnets » l’arrivée des nouvelles, la fuite, la rancœur et la bataille de nouveau. Et même déception: des héroïnes cuculs et caricaturales (Molly courageuse, fière et têtue, Lulu la française qui tiens donc danse le cancan, Astrid de Finlande qui vivait de la pèche et qui est distante et réservée…), une temporalité qui semble assez peu crédible, le désert décrit comme un village où on croise toujours les mêmes personnes. Cette fois 3 carnets se croisent mais l’auteur ne parvient pas à varier suffisamment les niveaux de langages entre les sœurs Kelly qui ont grandi dans la rue, et Molly l’institutrice: c’est dommage cela rend le tout trop uniforme. Ce qui reste de positif: l’injustice des préjudices et de la violence subie par les indiens (les batailles narrées dans le livre ont réellement existé) sont toujours aussi percutantes et nous rappelle qu’il s’est agit d’un véritable génocide mené par le gouvernement des États-Unis de l’époque, une honte pour notre humanité. Et une fin assez spectaculaire qui nous embarque suffisamment pour – quasiment- pardonner à l’auteur le reste du roman.
Ma note : 6/10
Anne-Sophie
Les Plumes qui papotent 