Publié en 2006 ; Chez 10-18
Résumé : Il y a 17 ans, Joe Goffmann a quitté la petite ville de Bush Falls pour s’installer à New York. Il y a connu le succès grâce à un livre racontant son adolescence dans cette petite bourgade vouant un culte à son équipe de basket. Le roman dépeignant les habitants sans filtre, sans fard, l’auteur y narrant ses premières fois, ses fantasmes et ses aversions, a permis à chacun de s’y identifier. Aussi l’accueil que reçoit le jeune écrivain n’est-il pas des plus chaleureux. S’installant dans la maison de son père, Joe va renouer progressivement avec ces personnes qui ont habité sa vie, entre retrouvailles amoureuses, tensions familiales et vrais coups de poing.
Ma critique: Je ne suis pas spécialement attirée par la littérature américaine contemporaine, et spontanément ce n’est pas un univers qui m’intéresse. Aussi la force de ce roman ne réside-t-elle nullement dans son originalité scénaristique, mais dans l’attachement que l’auteur parvient à créer pour ses personnages. Ce sont des personnes lambda, des classes moyennes, des individus avec des hauts et des bas, des drames réalistes : on s’y retrouve, on y croit. Je me suis malgré moi attachée à ces personnages. C’est un roman touchant sur la vie, sur l’adolescence aussi, et qui se lit très facilement.
Ma note: 7/10
Anne-Sophie
Les Plumes qui papotent 