Publié en 2018; chez JC Lattes
Résumé
Hélène est prof de bio. Elle a aussi été une enfant battue, alors elle observe le monde, d’un peu plus près, captant des signes invisibles à un regard non habitué. Un de ses élèves, Théo l’inquiète. Théo vit déchiré entre ses parents séparés, et trouve un semblant de réconfort dans l’alcool qu’il boit en secret au collège avec Mathis. Cécile la maman de Mathis, découvre que son mari n’est pas, n’est plus l’homme qu’elle croyait. Tout le monde cache ses secrets, ses malheurs. Chacun trompe son entourage un peu, beaucoup, à la folie.
Critique
Un roman facile à lire, mais loin d’être léger pour autant. Chaque chapitre nous livre le point de vue d’un des quatre personnages principaux: Hélène, Théo, Mathis, Cécile, même si l’histoire tourne autour de Théo. Ce garçon qui nous fait de la peine, auquel on envie de tendre sa main, de crier qu’on l’aime et qu’on le soutient, à qui on a envie de trouver une porte de sortie. Un roman réaliste, intéressant, sans être dans le pathos ou le cliché, et qui se lit tout seul. J’ai aimé l’intérêt de l’auteur pour les zones d’ombres, les zones troubles que tout un chacun s’emploie à dissimuler du mieux qu’il peut. Et qui pourtant parfois gagneraient à être exposées au grand jour pour nous amener sous des cieux plus cléments. J’ai été un peu déroutée par le changement de style d’écriture selon les personnages: on passe au « je » pour Hélène et Cécile, à la troisième personne pour Théo ou Mathis, seul ombre au tableau de cet ouvrage.
Ma note: 9/10
Anne-Sophie
Les Plumes qui papotent 