Les jours se font très – trop – courts, le rythme ralentit, on boucle les derniers sujets, et on reporte le reste à début janvier, on s’active pour les derniers achats de Noël. Même les idées et les présents repérés des semaines auparavant sont parfois achetés dans la frénésie des derniers jours.
Chaque année, fin décembre, je me réjouis de ces jours à venir. Ceux lors desquels je n’ai aucun scrupule à NE RIEN FAIRE. Ceux que je vais passer chez mes parents, « vautrée » sur le canapé, à bouquiner en mangeant du chocolat. Ceux que je vais passer chez moi à papoter avec mes copines à boire du thé, à refaire le monde ou à regarder des films aléatoires. Les heures qui s’étirent sans importance. Mon programme est un non-programme, qui fait la part belle à la paresse, à la flemme. Une fois par an je m’accorde cette parenthèse hors du temps pour recharger les batteries pour l’année à venir. J’ai la chance, dans mon travail comme dans le précédent, de pouvoir prendre chaque année des congés à Noël. Ce n’est pas le cas de mon amoureux, et plus généralement de tout le personnel hospitalier (et d’autres!) dont le rythme ne connait pas de répit.
Au milieu de tout cela bien, le climax familial le 24/25 décembre, puis le climax sociétal avec, comme on dit, LA SAINT SYLVESTRE. Juste ce qu’il faut d’interactions sociales et de contraintes sociétales pour ne pas tout à fait sombrer dans la mollesse et l’inactivité. L’occasion aussi de porter ces chaussures vernies ou cette jolie robe, de se « pomponner » pour l’occasion.
La rentrée est dans si longtemps, c’est même une autre année… On a tout le temps d’y penser !
Anne-Sophie